Positif et Négatif : la constante polarité de la vie
Tous, sans exception, vivons différents événements, aussi bien positifs que négatifs. Et contrairement à ce que nous aimerions croire, nous n’avons pas le pouvoir de les anticiper. Ils nous prennent souvent au dépourvu, nous surprennent, nous bousculent, nous bouleversent, nous transcendent, nous éclairent, nous ravissent. C’est cela d’ailleurs la vie, ce flux libre et inconstant, cette mouvance irrégulière.
Chacun de ces événements va toucher notre corps émotionnel et nous allons ressentir une ou plusieurs émotions en réaction à ceux-ci : la peur (on frôle un accident…), la tristesse (annonce de la mort brutale d’un proche…), la colère (victime d’un cambriolage...)… Heureusement, ce peut être aussi des émotions positives : la joie (annonce d’une bonne nouvelle : job, grossesse, mariage…), la surprise (un cadeau inattendu…), le soulagement et la sérénité (victoire lors d’une lutte : maladie, justice, précarité…).
Evidemment, les aléas et les émotions négatives ne sont pas confortables mais les deux polarités de la vie sont indispensables, notamment pour pouvoir avancer. En effet, si on y réfléchit, si nous ne vivions que de belles choses, saurions-nous les apprécier à leur juste valeur ? Aurions-nous même conscience que ce sont des choses positives ? Sans doute pas. Car si l’obscurité existe, c’est parce que la lumière est. L’une n’existe pas sans l’autre. Alors sans les événements désagréables : nous dépasserions-nous ? Evoluerions-nous ? Saurions-nous conscients de nos capacités et de nos ressources ? Après tout, quand on regarde notre histoire de plus près, les êtres humains ne sont jamais aussi solidaires qu’en cas de crise ; nous trouvons des solutions et des améliorations que s’il y a un problème. Ce sont des questions que l’on peut poser. Cependant, nous ne pouvons qu’en supposer la réponse.
En effet, de toute manière, les difficultés existent et tout le monde en vit (tout comme les bons moments ! mais j’y viens) et en tant qu’êtres humains nous sommes capables de beaucoup mais nous n’avons aucun contrôle sur ce que nous sommes destinés à vivre. Alors que fait-on ? On subit ?
Avons-nous un pouvoir sur nos vies ?
Il ne s’agit pas tant de subir mais d’accepter (ce qui ne veut pas dire renoncer). Il est un pouvoir que nous avons tendance à oublier : nous pouvons influer sur notre acceptation des faits et surtout sur notre manière de vivre ces différents événements ; se courber selon le souffle du vent plutôt que de résister et se briser.
Bien entendu, nous pouvons vivre de véritables épreuves et dans la douleur croire que nous ne les surmonterons jamais, en nous posant les sempiternelles mêmes questions :
« Pourquoi moi ? », « Ce n’est pas juste »,
« Qu’est-ce que j’ai bien pu faire pour mériter ça ? », hélas, sans jamais avoir de réponse. Une lame de fond émotionnelle vous submerge mêlant colère, tristesse, angoisse. Et c’est une réaction tout à fait normale, légitime et vous avez le droit de réagir de cette manière, droit d’avoir ces émotions et pensées. Cette remise en question de la vie est saine dans un premier temps et sans doute même nécessaire dans le processus d’acceptation.
Du moins, elle l’est au début car il arrive un moment où elle n’apporte plus rien et c’est même tout l’inverse. Elle tourne autour d’un rond-point sans choisir de sortie. Car n’acceptant pas la situation ni le fait que vous ne pouvez pas la changer, vous luttez contre elle et par conséquent contre les émotions qu’elle suscite, ce qui leur donne plus de force pour vous envahir.
C’est à cet instant que le choix s’impose à vous : soit vous restez dans cette situation enlisante, difficile, pénible, triste et en colère sachant que vous ne pouvez pas réécrire l’histoire ; ce qui est tout à fait votre droit ; mais comment vivre sa vie présentement et sans perspective d’avenir si on retourne sans cesse dans un passé immuable ? Soit vous faites face au contexte, l’acceptez et choisissez un autre angle de vue, une lueur dans la noirceur de ce bouleversement qui vous donnera un cap. Un proverbe chinois dit « Mieux vaut allumer une seule et minuscule chandelle que de maudire l’obscurité ». C’est certainement bien plus productif et porteur. Qu’en pensez-vous ?
Même dans la littérature « feel good » (très en vogue d’ailleurs en ce moment), les personnages se trouvent au départ dans une situation désagréable : professionnelle (perte d’emploi, burn out…) ou personnelle (célibat mal vécu, vie maritale chaotique sans jamais oser y mettre fin, divorce…) et dans l’abîme dans lequel ils sont plongés, à un moment, un déclic se fait et une lueur apparaît. Soit par une auto prise de conscience, soit par une rencontre, soit par un événement inattendu (les revoilà !). C’est ça qui nous (ré)anime, c’est ce passage de l’obscurité à l’apparition de la lumière, c’est l’espoir et la conscience que tout est possible. C’est la foi en ce champ des possibles qui compose cette lumière chaleureuse qui nous guide.
Comment s’ouvrir aux champs des possibles et au positif ?
Quelques questions à se poser
Il est clair que ce n’est pas facile au début quand on n’est pas d’un naturel optimiste mais c’est faisable car cette acceptation et cette foi se cultivent. Imaginez : et si la perception du verre à moitié plein devenait systématique ?
Pour cela, voici la première question à se poser : « Est-ce que cette situation dépend de vous ? ».
Si rien de ce que vous auriez pu dire ou faire n’était capable d’optimiser la situation, inutile de créer une relation entre ce contexte et vous-même. En revanche, il vous est possible de changer votre manière de vivre cet événement.
Si vous constatez que vous auriez pu agir, vous devez travailler sur un éventuel sentiment de culpabilité mais surtout remerciez la vie car vous avez appris une leçon : Non, vous n’avez pas agi de la manière dont vous auriez aimé, soyez tolérant avec vous-même, pardonnez-vous, vous êtes un être humain qui n’est pas à l’abri de commettre des erreurs et le fait de les avoir commises vous enseigne à ne plus les faire, à agir différemment, à évoluer. Nous ne sommes jamais les mêmes avant et après des événements positifs ou négatifs. Oui nous pouvons être cabossés, mais ce que nous perdons sur notre « carrosserie », nous le récupérons en sagesse et conscience de soi.
Ensuite, demandez-vous, au-delà de la souffrance des épreuves vécues, ce qu’elles vous ont permis de faire, de voir, de ressentir, de rectifier peut-être, ou de réaliser encore. Qu’y a-t-il derrière cet événement ?
Exemple : « J’ai perdu mon travail suite à un licenciement économique ».
Première réaction : « Ce n’est pas juste ! », « Comment je vais faire ? », « Trouver du travail dans la conjoncture actuelle ! », « Et la maison ? », « Et les enfants ? »…
Bref, normal. Les questions avec les émotions qui les accompagnent : angoisse, tristesse, colère.
Puis question : « est-ce que cette situation dépend de moi ? ». Evidemment que non. Comment avoir un pouvoir en tant qu’employé sur cette procédure ?
Enfin, y-a-t-il du positif, une opportunité, une leçon derrière cet événement ?
« Heureusement, c’est un licenciement économique, je ne suis pas sans ressource pendant quelques temps », « Peut-être est-ce le moment de changer de secteur géographique, j’ai toujours eu envie de vivre à… », « Je ne suis pas sûr de vouloir encore occuper cette fonction. Et si j’envisageais une reconversion ? De nouvelles formations ? », « Avec mon travail, j’avais laissé de côté ce que j’aimais faire, je vais en profiter pour renouer avec mes passions », « je me suis négligé, je vais prendre le temps de me recentrer et de prendre soin de moi », « Comme quoi, rien n'est acquis. Cela m'apprend que je n'ai pas le contrôle sur tout et à envisager les choses autrement".
Voilà comment s’ouvre le champ des possibles et nait la lueur dans l’obscurité. Remarquez comment à la lecture du passage à l’autre, les ressentis changent dans le positif.
Ça semble simple en le lisant ? C’est juste que cela demande du temps, de la répétition de l’exercice pour que l’inconscient s’imprègne de ce nouveau schéma de pensée et les émotions positives suivront.
Un accompagnement recommandé
Evidemment, tout de changement de perception ne se fait pas forcément spontanément même si on en a envie ; l’inconscient peut l’entendre d’une autre oreille. Vous pouvez alors vous faire aider : la psychologie positive, l’hypnose, les soins énergétiques toutes méthodes confondues : Renseignez-vous sur les différents outils possibles (là aussi il en existe tout un champ !) ils peuvent passer par différentes portes selon ce qui vous parle le plus : le physique, l’émotionnel, l’énergétique, le psychologique et peut-être tout à la fois ! Pour ma part, je suis Maître Reiki, praticienne EFT (Technique de Libération Emotionnelle), Touch For Health ou TFH (Santé par le Toucher, kinésiologie simplifiée) et je serais ravie de vous accompagner vers votre bien-être dans mon cabinet à Pont-Aven.
Comme la vie, vous êtes libres et inconstants. Vous évoluez sans cesse dans votre parcours avec ses embûches et ornières et aussi ses magnifiques paysages et rencontres. Il est ce qu’il est. A vous de décider comment vous voulez l’acheminer car sur la manière de le vivre, là, vous avez le pouvoir.
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