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Mental manipulé contre mantra méditatif

Dernière mise à jour : 20 nov. 2023


C’est un fait: le mental, l’égo nous est très utile, même indispensable. C’est celui qui réfléchit, contrôle, analyse, prévoit, conceptualise, nous rappelle nos to-do listes (et le fait que nous n’avons pas coché tous les items!), nous protège, nous prévient, nous alerte en cas de danger…


Cependant, dans la société qui est la nôtre, il faut toujours aller plus vite, en produisant plus et à moindre coût. Penser, réfléchir, analyser et agir simultanément pour un rendement efficace et lucratif. De ce fait, notre mental enregistre toutes ces tâches à réaliser en un temps record ce qui induit inévitablement une lourde pression sur nous-mêmes et un stress en général ascendant.

C’est alors que le mental, très sollicité, prend de plus en plus de place et commence à surchauffer. Cette désagréable sensation de ne jamais en avoir fini s’insinue insidieusement en nous. Nous commençons alors à réfléchir au travail à des moments normalement consacrés à la détente. Comme lorsque nous allons nous coucher et que nous ne parvenons pas à nous endormir car nous sommes en train de (re)faire notre programme du lendemain par exemple. Notre corps commence alors à montrer des signes de fatigue, voire de dysfonctionnements: de « petits » maux pour nous donner l’alerte comme le poids sur les épaules, des genoux plus sensibles… Sauf qu’en donnant la priorité à nos préoccupations et à l’atteinte de nos objectifs, nous décidons de ne pas prendre en compte ses signaux d’alarme, en les minimisant: « ce n’est rien », « juste un petit coup de mou », « des petites douleurs articulaires mais une bonne nuit de repos, et il n’y paraîtra plus ».


Puis, le temps passe et les devoirs s’amoncellent : nous réalisons ces tâches par deux, par trois en oubliant même le sens de ces dernières et de notre rôle par extension. Nous oublions de nous dégager du temps pour nous, pour notre famille, nos plaisirs. Et à mesure que nous doutons de plus en plus de nous, de nos capacités… notre moral décline progressivement et irrémédiablement, notre corps fatigue et des douleurs nouvelles plus accentuées font leur apparition.

C’est à ce moment précis que l’on se retrouve à un carrefour décisif. Nous pouvons choisir de négliger encore ces messages corporels, privilégiant alors cette spirale interminable et irréalisable dans son entièreté d’attentes professionnelles, tout en sachant pertinemment que notre être tout entier est au bord du précipice de la dépression et s’engouffrer tête la première dans le burn-out. Qu’est-ce qui se passe en réalité? La lourde charge mentale qui s’est installée sans nous en rendre compte nous déconnecte de nous-mêmes en faisant fi de nos besoins profonds et essentiels. Et pourtant, c’est logique: comment s’épanouir lorsque le stress est notre seul compagnon?


Reste alors la deuxième option: prendre en compte ces messages. Pensez à vos priorités. Si vous choisissez de satisfaire vos objectifs professionnels pourquoi pas. Mais pour y arriver, il faut que votre corps soit fort, que l’énergie y circule librement, que votre esprit bien qu’en pleine réflexion soit posé. Le temps pour soi, la décompression, les moments-soupapes s’avèrent alors indispensables pour y parvenir et n’ont jamais été aussi nécessaires qu’actuellement.

Bien entendu, ces « pauses » au départ vont vous faire culpabiliser. Témoin du développement exponentiel du stress, le mental s’est habitué à ce fonctionnement. Pendant que vous vous reposez ou faites une activité agréable totalement étrangère à votre travail, arrivent les questions: « mais qu’est-ce que je fais là? Je devrais être en train de travailler. Au lieu de regarder ce film tranquille, en deux heures j’aurais pu finir le dossier Chary. » Normal… Le mental n’aime pas l’inconnu et croit vous protéger en vous maintenant dans une situation habituelle. De fait, quand vous décidez de changer, la crainte du changement dictera ses paroles. Vous savez cette petite voix qui dit : « tu n’y arriveras pas », « tu es sûr(e) que tu es à la hauteur? », « Tu sais où tu vas là? », « te rends-tu compte des conséquences? »  » Et si…? »

Ne reste qu’à rassurer ce mental en panique, lui faire quitter ce rôle de guerrier inquisiteur pour endosser son traditionnel costume de protecteur. Pour l’apaiser, il faut lui offrir régulièrement des moments de repos, de douceur. Offrez-vous des moments de détente (sieste, massage, soin…), de créativité (écriture, peinture, couture…), d’activité mais physique (sport, ballade en nature…) ou tout simplement un moment à ne rien faire. La méditation est également un excellent moyen de canaliser le mental discursif et lui faire récupérer ses effets bénéfiques. L’observation des pensées sans les analyser permet de prendre du recul. Support de méditation, le mantra peut aussi contribuer à ce relâchement. C’est une formule dans laquelle plusieurs sons bénéfiques sont répétés. L’esprit, occupé à écouter et / ou prononcer cette formule, ne prête plus attention aux préoccupations et s’accorde par ce biais, un répit. Au-delà des sons, des phrases positives (aussi bien grammaticalement que dans leur contenu) répétées plusieurs fois, régulièrement, aura également une incidence sur notre esprit et notre corps. Cela demande une certaine discipline dans la régularité de l’exercice car l’habitude est le credo de notre mental.


Alors rappelons-nous le pouvoir des mots, l’expression et l’écoute de notre corps, l’importance des temps pour nous. A l’instar du principe du mantra, régularisez vos activités libératrices et apaisantes à selon vos envies et de manière autonome. Et de temps en temps, faites appel aux soins professionnels pour vous aider à purifier, apaiser, redynamiser, débloquer non seulement votre corps mais aussi votre esprit et votre énergie: kinésiologie, acupuncture, naturopathie, Reiki, réflexothérapie, hypnose, EFT, énergétique… les domaines ne manquent pas. Trouvez ce qui vous fait du bien, ce qui vous parle, ce qui vous convient et changeons la polarité de notre mental parfois négatif en positif pour nous reconnecter à nous-mêmes et reconnaître le bien-être.

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